DES FORTUNES DIVERSES
Les premiers combats, parfois piégeux, ont réservés des sorts différents aux membres de l’équipe de France.
En -81 kg, le Hollandais Franck De Wit, figurant parmi les favoris de la journée, prend le dessus sur un Arnaud Aregba pourtant volontaire dans ses attaques. A l’expérience, le batave encaisse les assauts du judoka du PSG pour finalement réussir à le clouer au sol sur un ko uchi gake bien engagé. Eniel Caroly (-90 kg) ne va pas non plus plus loin que le premier tour, stoppé sur immobilisation par le Hongrois Safrany.
Chez les filles, Kaila Issoufi et Laura Haberstock (-70 kg) butent aussi lors de leur entrée en lice, tout comme Liz Ngelebeya et Irene Lavillonniere (-78 kg), 22 ans de moyenne à elles quatre.
Le second tour fait également des dégâts puisqu’il voit sortir Loic Pietri, contré contre l’Autrichien Borchashvili après un premier tour déjà compliqué contre le Suisse Bonferroni, athlète en pleine ascension. Cédric Olivar finit piégé au sol, tout comme Joris Agbegnenou qui subit une clé de bras de l’Israélien Paltchik, jusqu’à la rupture. Le champion du Monde en titre Turoboyev prend le meilleur sur Nicolas Pavloski.
Surprise dans la catégorie des +100 kg où le vice champion olympique Tushishivili (GEO) s’incline dès son premier combat face au japonais Ota, vainqueur du dernier Grand-Slam de Tokyo et finaliste aujourd’hui.